L'homme-qui-dessine

L'homme-qui-dessine a été mandaté par les siens, les hommes -droits,  pour parcourir le monde afin de mieux le connaître. Il le dessine donc sur des écorces de bouleaux au fil de son voyage. Il s'agit là d'un rôle quasi-sacré que son père et son grand-père ont eu l'honneur de mener à bien avant lui. Mais sur sa route, il va rencontrer une tribu d'hommes- qui -savent qui vont l'accuser du meurtre de sept des leurs. Pour sauver sa vie, il leur propose de capturer le meurtrier. Le chef de la tribu lui donne sept lunes. L'homme-qui-dessine va être confronté à une tribu bien mystérieuse et étonnamment évoluée, lui qui craint pour la sienne, décimée par un mal incurable. 


Un roman bien plaisant à lire qui nous fait entrevoir la préhistoire sous un autre angle avec des accents de roman policier remarquablement bien mené. Des hommes préhistoriques entre Homo erectus et Homo sapiens dont la survie dépend de leur ingéniosité à faire face à leur milieu hostile. On y découvre aussi la naissance de l'art pariétal et la part de sacré qu'il véhicule. Un roman qui s'avale sans crier gare et montre le talent de Benoît Séverac dans un autre registre.

Un roman pour toutes générations.

Je remercie les éditions Syros de m'avoir permis cette découverte.

L'homme-qui-dessine
Benoît Séverac
Syros

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